Commune de Laitre-sous-Amance
Ville de Nancy
Ville de Maxéville
Médiathèque Départementale de Meurthe et Moselle
Théâtre de l'Unité à Audincourt
Ce nouveau projet prend ses sources dans une précédente recherche menée par la compagnie Tout va bien et La Mue du Lotus qui s’appelait « En continu » que nous avions menée dans des villages de la communauté de Communes de Seille et Grand Couronné.
Il s’agissait d’explorer alors les frontières du jeu dans différents sites choisis à l’extérieur pour ce qu’ils offraient comme cadre scénographique en lien avec des textes écrits pour l’occasion.
Virginie Marouzé et Guillaume de Baudreuil, qui mènent en collaboration ce nouveau projet « le champ des possibles », ont eu envie d’approfondir cette recherche qui consiste à réactiver son regard sur ce qui nous entoure pour voir comment on peut avoir envie de l’offrir au regard du spectateur différemment de ce qu’il a l’habitude de voir ou de ne plus voir.
Il s’agit donc ici , dans un cadre de vue choisi, de continuer à interroger les frontières du jeu en proposant cette fois aux interprètes d’explorer un champ possible d’improvisations dans des lieux, dehors, et à chaque fois différents.
Considérer que dans ce cadre de vue choisi , il peut se produire du vide, du son, des corps, des mouvements, une histoire et que les interprètes de ce projet ont la possibilité d’agir sur cette nouvelle page blanche comme ils le désirent avec tous leurs possibles de langages.
Ce pourra être en ville ou en forêt, dans une rue, sur une place, ou au milieu de commerces.
Il est donc d’emblée question de jouer à l’extérieur, loin de l’espace de la scène du théâtre, de ses temporalités et de ses codes. Loin de l’endroit qui permet la maîtrise, l’imperturbable, et la présentation d’un tableau fini.
Il s’agit de confronter l’intérêt artistique de la rencontre entre des interprètes (et donc des êtres humains) et une scénographie offerte par le réel (du non humain).
Il s’agit d’ouvrir son regard à ce qui nous entoure et qu’on ne voit pas, ou qu’on ne voit plus, pour être capable de se raconter des histoires avec ce cadeau offert par le réel.
Considérer un angle de vue, l’observer et se dire ce qu’il nous raconte.
Regarder le détail qu’on ne voit pas, redécouvrir le grand qu’on ne voit plus.