« Après quelques années de recherches comme interprète dans différentes compagnies, j’expérimente et développe ce qui m’intéresse dans mon rôle actuel de metteure en scène au sein de la compagnie Tout va bien et ce depuis 2005.
J’aime, au travers d’histoires réécrites au plateau, et à travers la singularité des interprètes, tenter de mettre en jeu des émotions vibrantes et le plus vivantes possible, et appréhender ainsi un peu plus la complexité humaine.
Avec « la Mue du Lotus », nous prenons à bras-le-corps la diversité de cette singularité humaine pour enrichir notre recherche artistique au long cours, regarder le navire du jeu tanguer voire chavirer, pour se remettre à flot de nouveau, approfondis d’un nouveau regard sur cette complexité humaine. »
« La Mue du Lotus est un cadeau.
C’est la promesse d’une recherche de longue portée, sans cible.
C’est la réalité quotidienne enjouée de l’invention.
C’est l’exigence de la réalisation et le royaume du dés-apprentissage.
Là, ça fait sens. »
Enregistrer
Enregistrer
« J’accompagne Virginie depuis 2013. Je me laisse embarquer dans ses projets toujours surprenants et quelque fois déconcertants (je l’avoue…), mais j’y vais ! Je me trouve de « l’autre coté », celui des chiffres, des budgets et des bilans, je suis un peu éloignée physiquement de cette belle aventure mais quel bonheur de découvrir les créations. De « Noces » à « OH ! », je retrouve à chaque fois la même exigence artistique et avec « La Mue du Lotus », s’ajoute une nouvelle dimension, celle de voir enfin sur un plateau de théâtre, cette diversité des corps qui déclenche d’autres émotions, qui permet de raconter autrement, plus justement peut-être ? »
« Je collabore aux créations de la compagnie Tout va bien en tant que costumière et habilleuse depuis quelques années.
Mon choix de poursuivre ce travail au sein de la « La Mue du Lotus » est celui de l’échange, du partage, de la question, parfois sans réponse, de l’intime conviction, de la curiosité, de l’incertitude, de l’humanité.
Le travail d un l’ensemble ! »
J’ai découvert la Mue du Lotus en 2017, lorsque Virginie m’a proposé de réaliser un shooting photo des répétitions du spectacle Oh !. J’ai immédiatement été fasciné par le groupe de comédien.ne.s, aussi bien dans sa dimension collective que par les individualités qui le composent.
Puis en mai 2024, j’ai rejoint en tant que moniteur accompagnant ce qui était devenu entre-temps un ESAT théâtre. Je me suis senti très rapidement « adopté » par cette troupe extrêmement soudée qui me permet de vivre une aventure humaine et artistique exceptionnelle.
Leur capacité à transcender des situations de handicap pour accéder à une pratique professionnelle, leur humilité, leur enthousiasme sont une source permanente d’inspiration et d’une certaine façon, de réconciliation avec la nature humaine si souvent désespérante.
Alors quand on me dit parfois « je ne pourrais pas faire ce que tu fais », je réponds simplement « non, tu ne pourrais pas faire ce qu’ils et elles font ».
Cerise sur le gâteau, j’ai en outre la chance inouïe de pouvoir photographier des modèles hors normes, costumés, mis en lumière et évoluant dans des mises en scène scénographiées par les soins de la Cie Tout va bien !. Un régal
« Je fais parti de la troupe, j’aime bien la troupe même si des fois c’est fatigant. J’aime bien les stages avec Guillaume et Prune , toucher les tissus, la matière. Le nez rouge j’aime bien aussi. Je me sens artiste, mais il y a des sujets difficiles à exprimer pour moi, je me sens mieux après avoir joué.
J’aime bien me déguiser, je deviens quelqu’un d’autre. J’aime les regards sur moi, la lumière des projecteurs mais ça fait mal aux yeux des fois. J’aimerais me déguiser encore plus, chercher des costumes. J’aime le côté rock n’roll du stage avec Isa et Martin, j’aime bien travailler en petit groupe, c’est plus facile. J’aime danser et chanter. »
« Pour moi, faire du théâtre c’est s’amuser et ce plaisir m’apporte du bien-être. Je me sens bien dans la troupe, accepté par tout le monde. Ce temps collectif m’apporte aussi beaucoup de satisfaction.. Je suis fier de moi, j’ai réussi mon projet d’intégrer l’ESAT. »
Pourquoi tu fais du théâtre ?
« Ça m’aide à aller vers les gens. Dans la vie c’est difficile d’aller vers les gens alors qu’avec un rôle c’est plus facile. Ça me fait m’aimer parce que je ne m’aime pas dans la vie de tous les jours. Depuis tout petit j’ai toujours joué un rôle, sur scène aussi mais je sais que c’est pour jouer alors ça va.
La Mue est un vrai projet, un vrai travail où je m’épanouis. J’ai trouvé ma place dans la troupe, chacun avec ses différences dont personne ne se moque, ça me change d’avant… J’écoute les consignes de Virginie que j’essaie d’appliquer du mieux que je peux. J’ai trouvé des amis dans la troupe et j’ai complètement changé de vie, ma mère est très fière de moi. J’aimerais développer un travail avec Prune car j’aime me déguiser et jouer un rôle. Le travail dans la troupe m’ouvre des horizons et me fait connaître d’autres auteurs. Plus tard j’aimerais écrire ma propre pièce, plutôt une pièce comique sûrement costumée. »
« Ici, je viens travailler, prendre du plaisir, ça me fait toujours évoluer, avancer. J’aime bien partager, je suis généreux dans la vie, j’aime donner des émotions au public et les partager avec eux, ça me stimule. La finalité c’est le partage déjà entre nous et ensuite avec le public. Quand on est sur scène, on aime ça. Le principal est ce qui se passe entre nous mais j’aime le regard des spectateurs sur moi, ça me donne confiance. Quand je joue, je ne suis jamais Rémy, ça reste un jeu.
J’ai envie de faire tout ce qui est possible et tout ce qui m’est possible de faire avec les artistes extérieurs. Tout m’intéresse, même les coulisses, le travail des lumières, la création artistique de la lumière. Ce que j’aimerais, c’est être plus dans les émotions profondes. Faire du vrai avec du faux (jeu). Ne pas jouer de fausses émotions. Laisser les choses s’exprimer simplement et ne pas trop intellectualiser, c’est le lâcher prise.
J’aime cette phrase : « Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre, par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisi l’individu » – Victor Hugo. »
« On est une bonne troupe parce qu’on est à l’aise ensemble. Beaucoup d’émotions nous traversent. C’est bien, j’apprends plein de choses différentes. Le théâtre c’est un jeu, c’est un bon jeu. J’aime bien les textes qu’on fait, les représentations, l’équipe, chacun peut dire ce qu’il ressent. Parfois je mets du temps à trouver les mots
Je me sens à l’aise et détendue dans la troupe. J’apprécie ce qu’on fait, ça m’apporte beaucoup de choses de vivre ensemble et de confiance en moi. J’exprime de nouvelles émotions comme la colère.
J’aimerais faire plus de danse. »
« Le théâtre me rend heureux, ça me fait du bien de me concentrer sur mon travail plutôt que sur mes soucis. J’ai commencé à aimer le théâtre à la maternelle et ça ne s’est jamais arrêté. J’aime me déguiser, apprendre des textes, ça me donne beaucoup de bonheur d’être avec des gens qui partagent ma passion. Je pense que ce travail va me donner de l’assurance et de la confiance en moi ».
« J’aime bien le théâtre, ça peut faire rire les gens. Les répétitions c’est un peu dur, c’est fatigant dans la tête et un petit peu dans le corps. Après le travail, on est heureux parce qu’on a réussi et qu’on a bien travaillé. On est applaudi et félicité, ça libère des énergies, ça remet l’émotion dans le bon sens. Je préfère le spectacle plutôt que les répétitions, j’aime bien les lumières sur moi. Avec le nom donné à la troupe, j’ai l’impression de faire plus parti d’un groupe.
Ça m’apporte de nouvelles choses, de l’expérience. Je suis heureux quand je joue Hamlet, je ressens quand je suis heureux. Mon rôle préféré c’est Hamlet et le roi Duncan. Ça m’inspire le déguisement, je me sens moins Vincent, je regarde moins la montre et je stresse moins
Je vais travailler avec Martin, j’ai envie de faire la musique et le chant, ça me plaît et je me sens à l’aise à chanter. Ça me donne autant de plaisir que le théâtre. »
« J’aime me donner en spectacle, le feu des projecteurs, les applaudissements quand il y en a. J’aime improviser, oublier le texte, faire parler mon corps. J’aime le trac, l’adrénaline, le regard des gens, l’action !
Ce qui me plaît dans le théâtre c’est de m’exprimer par le corps et par les mots. Partager pour apprendre et s’améliorer. C’est bien qu’il y ait plein de références et de nouvelles choses dans cette compagnie, ça permet de s’affirmer devant une salle. J’aime m’exprimer par le corps. Jouer, s’essayer à différentes émotions, c’est difficile mais intéressant de se mettre dans la peau d’un personnage. Tous les intervenants de la troupe apportent du nouveau et ça permet de progresser.
Moi je suis plus dans l’improvisation que dans le par cœur, plus dans l’improvisation dansée.
La compagnie offre une structure qui permet de nous essayer à plein de choses, c’est génial ! J’ai beaucoup de chance de participer à cette aventure. »
« Au théâtre je viens chercher le bonheur, le plaisir et la joie de jouer un rôle. Le théâtre me permet de contrôler mes sentiments. Quand je joue je ressens un sentiment de fierté. J’aime changer de personnages car je suis très douée pour la comédie. Peu importe le rôle, j’aime jouer le jeu. Jouer une émotion me fait du bien car c’est mon rêve. En général je n’aime pas trop être dans un groupe mais si c’est pour faire du théâtre, je veux bien. J’ai l’impression de créer une dynamique au sein du groupe, c’est un vrai plaisir de venir tous les jours faire du théâtre. »
« Je suis une comédienne, je vais avoir de l’émotion et je n’aime pas les montrer devant un public. Ça me fait travailler la mémoire et les émotions.
Je suis bien dans le groupe, on rit souvent et on partage plein de choses ensemble. Quand je joue devant un public j’ai très peur mais je joue quand même, ça me donne confiance. J’ai envie de continuer à faire du théâtre. J’aimerais travailler la musique avec Sébastien, jouer d’un instrument avec lui. Plus tard j’aimerais être musicienne. »
« Ce que j’aime dans le théâtre c’est d’être au devant de la scène. Il y a quelque chose d’assez narcissique, je dois l’avouer… Je prends un réel plaisir à chercher comment aborder chaque personnage, comment les incarner.
J’aime passer du rire au larmes, toucher les gens, faire du vrai avec du faux, les applaudissements à la fin d’une représentation… il y a quelque chose de très grisant.C’est le seul moment où je me sens réellement vivant, où j’ai l’impression d’être à ma place.
Faire partie d’une troupe et surtout une comme celle là, est une chose qui me tenait à cœur. Chacun y a sa singularité et tous sont touchants.
Beaucoup de gens abandonnent leurs rêves et finissent avec des regrets. Je ne veux pas être de ces gens là. »
« Pour faire du théâtre et de la danse. Omar danse et fait du théâtre. Chez moi je fais la cuisine et le ménage. J’aime bien venir. Il y a Omar, Eric, Christophe, Vincent, Véro, Hakim, Laura, Anne-So, Sophie, Rémy, Bernard, Virginie, Annick, Anthony, Seb, Marie, Isa, Martin…
J’aime mettre des costumes de mariage, des chemises et des chapeaux. Danser, la musique, jouer. Elle a la forme Virginie. Content de jouer « OH ! ». En ce moment on est douze, les voyages. J’aime jouer Hamlet, il est gentil, il m’a manqué Hamlet. »
Il intègre successivement le Conservatoire National de Région de Rennes, l’Ecole du Passage de Niels Arestrup et Théâtre en Actes de Lucien Marchal.
Ses formateurs à ce jour sont Rozine Rochette, Laurence Mayor, Louis Gabiannelli, Jacques Lassale, Marc François, Dominique Valadié, Claude Régy, Kristian Lupa mais aussi Lulla Chourlin et Pascal Quéneau pour la danse.
Il joue sous les directions de Claude Régy, Chloé Dabert, Marc François, Michel Cerda, Daniel Jeanneteau, Noël Casale, Frédérique Loliée, Pascal Kirsch, Laurence Mayor.
Comme performeur il travaille avec Valérie Dréville et Yves Chaudouet.
« En travaillant au sein de la compagnie Tout va bien depuis presque dix ans, je m’aperçois que les enjeux proposés font écho avec ma propre recherche en tant que comédien et musicien. Investir l’espace scénique en étant, autant que faire se peut, connecté à son ressenti, à son authenticité.
Il y a, dans ce travail, la possibilité d’explorer celui que je suis à travers différents personnages. C’est long, c’est lent d’enlever les couches pour atteindre sa propre vérité de jeu.
Avec les comédiens de « La Mue du Lotus », tout cela est donné immédiatement. Pas de filtre , pas de retenu, pas de jugement.
Auprès de ces acteurs, j’apprivoise ce que eux récoltent seconde après seconde : l’instant juste l’instant. »
Autrice, dramaturge et comédienne, elle obtient un master en dramaturgie et écriture scénique à l’Université de Provence Aix-Marseille et entre en 2011 à l’ENSATT au sein du département Écrivains dramaturges.
Autrice associée à La Manufacture – CDN de Nancy, elle écrit pour Julia Vidit, Pierre Cuq, Marie Normand et bien d’autres. Dramaturge de Nasser Djemaï, elle joue et elle guide des ateliers d’écriture dans des collèges et lycées. Son théâtre est par ailleurs publié par Lansman, Les Solitaires Intempestifs et Théâtre Ouvert (où paraît en 2022 son dernier texte, Seuil).
Elle collabore avec la compagnie Tout va bien ! en tant que dramaturge sur le projet « Quartier libre ».
« Ici, en tant qu’interprète, je me dois d’être dans une écoute et une présence toujours plus grande, plus profonde afin de jouer de ce qui se passe à l’instant T sur le plateau.
Il s’agit d’ une équipe riche de plusieurs pratiques artistiques et de projets foisonnants. C’est très intéressant d’étendre mon travail de comédienne autour de la danse, de la musique, du chant, de la création de costumes, de la construction… Et puis il y a le procédé d’improvisation et d’écriture au plateau qui proposent aux acteurs de partir de leurs propositions de jeu pour créer, construire. Cela donne lieu à des échanges, des allers-retours entre nous tous. Tout cela est très riche et généreux. »
« Je fais du théâtre parce que cela me tient debout. C’est ma manière d’être au monde, de poétiser et de réenchanter le réel.
Ce que j’aime c’est le plateau, la rencontre ; l’archéologie que cela suppose, l’intime que cela dévoile.
Aussi parce que c’est pour rien, quelque chose sans importance, un jeu, mais qui demande à y vivre comme si la vie en dépendait. Parce que c’est un espace de liberté absolue, sans interdit, sans tabou, sans limite ; “ un lieu où on peut être soi mais comme libéré de soi “. Et puis on y apprend tous les jours qu’on ne sait rien — ou si peu — et qu’il faut sans cesse se recommencer, se réinventer ; qu’il n’y a d’autre choix que d’être humble et neuf.
La Mue du Lotus amène tout cela et plus encore, avec une énergie et un appétit renouvelé-e-s, décuplé-e-s, décomplexé-e-s, avec une générosité XXL et une richesse humaine à fleur de peau. »
Après une enfance smurfée et des études dilettantes et passionnées de lettres modernes, Cédric Paga plonge en 1992 et en autodidacte dans le spectacle vivant comme acteur danseur polymorphe. Il pratique notamment le théâtre masqué, le buto, le cirque et la pensée agissante. 2 groupes de recherche voient le jour à cette période florissante : La Muse Gueule (performance circassienne) et les Surnuméraires (déployer le réel).
Ludor Citrik, nait avec le nouveau millénaire…
En l’an de grâce 2000, il crée Ludor Citrik, un clown bouffon avec lequel il multiplie les expériences spectaculaires ayant attrait au débordement de la vitalité et à la puissance énergétique de la jubilation.
Sa pédagogie est le fruit de sa recherche toujours en mouvement sur la figure du joueur et l’extension du domaine du ludisme.
« Pour moi la danse appartient à tout le monde. J’aime particulièrement travailler le mouvement avec des non-danseurs. C’est le cas avec les comédiens de « La Mue du Lotus », où il n’est pas spécifiquement question de danse mais surtout de qualité de mouvement et de présence au plateau et d’affûter l’outil commun et principal de tout acteur : son corps.
Mon intérêt à travailler avec les comédiens de « La Mue du Lotus » est d’être face à ces nombreuses singularités qui obligent à créer des outils spécifiques à chacun, à faire du sur-mesure pour tout, à créer autrement et dans l’instant, à faire avec l’imprévu…
Et puis assister avec réjouissance à l’inattendu ! »
« Mon travail avec la compagnie Tout va bien et « La Mue du Lotus » m’apporte un regard différent sur la création et la nécessité de travailler l’instant.
Tour à tour accompagnant et pulseur d’énergie, la relation que je tisse avec les comédiens s’inscrit dans une recherche brute et un travail singulier me liant à la particularité de chacun. »
« Dans « La Mue du Lotus », j’accompagne et veille au bien être des comédiens de la troupe. C’est comme une grande famille animée d’allers et venues, de vie, d’énergie, de doutes et de fatigue aussi. Il y a des moments forts, du rire, des échanges, beaucoup de partages. J’apprends beaucoup en travaillant auprès d’eux, ça me nourrit et me fait avancer personnellement. Souvent je fais des photos pendant les répétitions et les représentations. Je leur montre ensuite pour qu’ils perçoivent les émotions qu’ils traversent et nous donnent à nous, spectateurs. J’aime penser qu’ils se trouvent beaux, expressifs, drôles en se voyant . C’est être comme un médiateur ; photographier pour témoigner de ces belles personnes. Ils me touchent fort et je me sens parfois toute petite quand je les vois en jeu. »
« J’ai besoin de m’intégrer dans un groupe, de jouer devant un public, de travailler mes émotions à travers des personnages.
J’ai envie de trouver un équilibre entre les mots et les personnages que je joue.
J’aimerais vivre une aventure humaine forte, m’engager dans quelque chose de grand, grandir et atteindre un niveau supérieur professionnellement. Le théâtre, ça me fait dépasser ma timidité, travailler l’affirmation de soi, sortir de ma zone de confort, m’extérioriser. J’aimerais aussi travailler le chant, le souffle, le son.
Travailler dans « La Mue du Lotus » m’apporte un autre regard sur le handicap, ça a fait tomber certains préjugés que j’avais et change mon rapport au corps »
« J’aime travailler avec la compagnie Tout va bien et « La Mue du Lotus » parce que j’aime bien le théâtre.
Le théâtre ? Ce serait une chose vivante que je ne connais pas mais qui m’émeut parce que parfois ça sent l’humain.
Aujourd’hui, je suis comédien et musicien, les recherches croisées entre les médias sont au cœur de mes préoccupations et ici, il y a de quoi faire.
Ce qui m’intéresse le plus je crois, c’est de chercher l’interprète, celui au service du moment, peu importe avec quel médium il joue finalement.
Dans cette compagnie je peux travailler, parce que j’aime la manière qu’a Virginie Marouzé de diriger la troupe, de mettre en scène.
On se fait confiance. On se déplace. C’est donnant-donnant. On s’écoute. On regarde dans la même direction. Et puis, avec les acteurs de « La Mue du Lotus », je trouve qu’on forme une bonne équipe. »
« J’aime beaucoup jouer Oh ! et Shakespeare, j’adore, tout ça me plaît beaucoup. Faire le personnage d’Ophélie.
Je veux être une héroïne de théâtre, une puissante reine. Quand je joue je peux dire des choses que je ne peux pas dire en dehors de ce rôle. Je serai une reine qui protège. Le théâtre m’apporte la joie, la tristesse ou la folie. J’aime être comme une apprentie qui apprend des choses, ça m’apporte la liberté ; celle de danser ou de faire des expressions avec mon corps. Le plaisir de jouer des anges ou des démons. Je travaille sur mes émotions, c’est mon propre domaine, ça me donne un point fort, ça m’encourage. Je me sens moins enfermée dans ma propre bulle et je me sens plus capable de m’ouvrir au monde entier. J’aimerais danser devant le public, la danse libère mes propres sentiments. »
Anne-Sophie a quitté « La Mue du Lotus » en novembre 2021.
« Je trouve un grand plaisir à faire ce que l’on fait ici. Je me permets de faire des choses que je ne pourrais pas faire en dehors. Ici je peux oser, je peux me découvrir. En tant qu’actrice je peux me dévoiler tout en me protégeant derrière un rôle. J’ai été souvent très touchée par des retours du public auxquels je ne m’attendais pas.
Je n’imaginais pas autant de richesses, je me suis découvert aussi un goût pour l’écriture et j’aime faire lire mes textes. »
Martine a quitté « La Mue du Lotus » en fin d’année 2019.
« Je préfère ne rien dire mais vivre.
Être acteur, ça me permet une ouverture par rapport aux autres. Parfois il n’est pas évident de se montrer tel que l’on est, quand on joue un personnage on peut se montrer soi même. A la longue, on peut se trouver démuni par rapport à soi même, du coup on apprend à trouver les boutons sur lesquels appuyer pour procurer des émotions et c’est pas si facile que ça, c’est une recherche permanente. A chaque début de cette recherche émotionnelle on se trouve démuni. Sur le plateau je le vis bien, en dehors c’est différent car on ne peut pas montrer ses émotions comme ça. Le théâtre est un domaine qui nous permet de nous montrer tout en étant protégé. C’est par cette évolution qu’on porte un regard différent sur les autres.
J’attends qu’on puisse avoir des échanges avec les autres artistes qui interviennent pour nous enrichir avec eux. Pouvoir enrichir mon jeu et ma personnalité. »
« Je suis rentrée au théâtre par hasard. Le théâtre me provoque des émotions que j’ai du mal à ramener à la maison. Je ne sais pas ce qui est bien chez moi quand je joue. Je sais bien écouter les gens, j’arrive à m’en rendre compte. Je suis toujours en doute.
Je trouve que je ne donne pas grand-chose quand je vois les autres. En tant que comédienne, je joue des personnages que j’ai pu rencontrer dans ma vie, ça me ramène à du vécu. C’est comme si toute ma vie j’avais accumulé des moments, des phrases et que je retrouve ces souvenirs en jeu malgré moi. Mais ça reste du jeu. L’inconscient sort ce qu’il a à évacuer sans qu’on en ait conscience, ça se fait naturellement. C’est comme un vécu qu’on exprime, une remontée qui vient percuter mon rôle. Ça ne me met pas mal à l’aise car ce n’est pas moi, ça me pose juste des questions intimes auxquelles je ne trouve pas de réponses.
J’ai envie d’apprendre avec un grand A. »
Après le Conservatoire National de Région à Dijon (1989 à 1991) et divers ateliers de formation artistique (Compagnie Tatoo/Toulouse, Compagnie Mad Dog/New-York, Compagnie 4L12 à Nancy), en 1992, Coco Bernardis rejoint la Compagnie Théâtre en Kit, comme comédienne, pour une dizaine de spectacles jeune public et tout public. Mais, attirée par la mise en scène et animée par sa propre démarche de création, elle quitte la compagnie en 1999.
En 2000 elle devient responsable artistique de la Compagnie Les Fruits du Hasard et enchaîne plusieurs mises en scènes : Notre Journée qui commence, montage de 2 textes de Dario Fo et Franca Rame, Clotilde du Nord de Louis Calaferte, Maladie Pittoresque, puis Pauline Picq, de Benoît Fourchard, auteur, comédien et metteur en scène, avec lequel elle s’associe régulièrement. En 2011 elle met en scène La Méthode Maxwell.
Parallèlement à la mise en scène, Coco Bernardis continue à être interprète et multiplie les expériences inédites avec diverses compagnies : spectacle déambulatoire, Rêves de Villes avec La Torpille en 2002, spectacle sur l’eau, La Donna Nera, avec la Compagnie Tiramisù en 2003, en 2005, spectacle 18ème dans la cour du Musée Lorrain de Nancy, Les Folies Lorraines avec la Compagnie Les Crieurs de Nuit, et spectacle théâtre-audiovisuel, Naguère les Étoiles avec Kinorev.
Avec Les Fruits du Hasard, elle est aussi interprète : « La femme seule » de Dario Fo, pour Notre Journée qui commence, « Clotilde » dans Clotilde du Nord de Louis Calaferte, Désirée de Benoît Fourchard. En 2010, avec la Compagnie Tout va bien, elle est l’une des interprètes de Le Non de Klara , de Soazig Aaron, mise en scène par Virginie Marouzé. Elle est également Mademoiselle Rousse dans Pince de Crabe !
En 2014, elle joue Fanny dans REWIND PROVISOIREMENT puis La Femme et Souhayla dans NOCES mis en scène par Virginie Marouzé pour la Compagnie Tout va bien.
En 2015, elle est interprète dans le spectacle musical L’HOMME éléphant mis en scène collectivement par la Compagnie Les Fruits du Hasard et adapté par Benoît Fourchard.
Elle suit une formation DEFA théâtre à Nancy en 1997 et six années à l’école du dévoilement de la voix de Mme Werbeck. Elle est responsable de l’action culturelle à la scène nationale de Besançon pendant cinq ans. Elle fonde et joue dans la Cie Caravanes depuis 2005 avec Martin Lardé et chante dans “Solange et ses hommes” depuis dix ans.
Auteur, metteur en scène et comédien.
De 1983 à 2000, il dirige la compagnie Théâtre en Kit, pour laquelle il écrit et met en scène une vingtaine de spectacles. Depuis 2001 il collabore avec plusieurs compagnies en jeu, écriture ou mise en scène : La Torpille, (2002) , Tiramisu (2003 et 2004), la S.O.U.P.E. (depuis 2004), Vire Volte (2008), La Valise (en 2011)
Avec Les Fruits du Hasard, il est interprète en 2002, Clotilde du Nord de L. Calaferte, mise en scène Coco Bernardis, écrit et met en scène en 2004 (Maladie Pittoresque, CDN Nancy), 2005 (Pauline Picq, mise en scène Coco Bernardis) et 2007 (Désirée).
En 2009, il écrit Ida-la-Bleue, pièce pour le jeune public, publiée en 2012 (illustrations Rémi Malingrëy). En 2010, il écrit et met en scène Pince de Crabe !, spectacle jeune public qui mêle théâtre et cinéma, et crée en mai 2011 un duo musique-voix avec Antoine Arlot, adapté de l’une de ces nouvelles, La Méthode Maxwell.
Il est l’auteur depuis 1997, de plusieurs pièces théâtrales et recueils de nouvelles, publiés chez différents éditeurs.
En 2013, avec Les Fruits du Hasard, il écrit et met en scène Rewind, provisoirement. En 2016, avec Les Fruits du Hasard, il écrit et interprète Noirceurs, un dyptique qu’il met en scène en compagnie de Virginie Marouzé.
Il est également scénariste de films documentaires, de courts-métrages et d’un longmétrage,
Les Illusions d’optique, primé au festival de Sarrebruck, et auteur de chansons.
Il se forme auprès de Jacques Fornier, André Bénichou, Ami Hattab.
Il joue dans nombre de spectacles de la Cie Gravitation : « Hors-Champ », « Now Futur », « Le roi Lear ». Il mène ses propres projets au sein de cette Cie: “Pris de Cours” et “Le village d’à côté”. Il joue également dans différents spectacles du Théâtre de l’Unité mis en scène par Livchine et De Lafond : « Oncle Vania », « Les chambres d’amour », « les petits métiers » et dans “Dealing with Crimp”, mis en scène Sylvain Maurice, CDN Besançon.
Comédienne depuis 1999. Elle a été formée à l’école “L’Embarcadère” de Besançon.
Elle a joué notamment avec Anne Théron au Théâtre de la commune dans “Antigone, hors la loi”, avec le Théâtre de l’unité dans “Oncle Vania” (théâtre de rue), dans “Pris de cours” avec la Cie Gravitation, dans “Les Putes” au théâtre Paris-Villette, dans “Encore des cadavres qui passent” de Michel Dubois au CDN de Besançon, dans “Sauf un” avec Heidi Brouzeng de l’Escabelle.
Danseur, chanteur, réalisateur, et pédagogue, Galaad Le Goaster poursuit des études d’Arts du Spectacle Cinéma à l’Université de Haute Bretagne Rennes 2. En performance, il s’est formé notamment auprès de Julyen Hamilton et de Simone Forti.
Avec SomeBody, il approfondit son travail et sa réflexion sur le cinéma et la danse avec des pièces telles que The Art of dead Birds (2006), SUMMER REMAINS (2013) et L’AUTRE HÉMISPHÈRE (2013).
Il y crée aussi – avec Marjorie Burger-Chassignet – la Plateforme IMPRéVU, qui interroge de façon active les enjeux artistiques, culturels et politiques d’une Europe en mutation.
Chanteur et parolier au sein de Wunderklub, également critique de cinéma, Galaad Le Goaster est depuis 2008 interprète pour les compagnies Hors Champ-Olga Mesa, La Brèche-Aurélie Gandit, Le Coin qui tourne, Louseinmore-Robin Decourcy, IM Company-Ivana Müller, Tout va bien-Virginie Marouzé, etc.
Il coopère avec le Bureau Europe Créative (Strasbourg) et le Relais Culture Europe, notamment au sein d’I TEAM – cycle long portant sur les innovations sociales et culturelles en Europe -, et y développe son appétence pour la recherche – action.
En tant que pédagogue et formateur, il intervient pour l’Education Nationale, dans les musées, au TJP – CDN d’Alsace, etc. pour y approfondir et y synthétiser certains aspects phares de son travail : la fonctionnalité du corps, l’improvisation, l’expression vocale, les langues ou encore la performance.
A travers la pratique de la photographie puis de la vidéo, Pierre-Eric Vives découvre la place essentielle qu’occupe la lumière dans le spectacle vivant.
Quelques années plus tard il devient régisseur lumière, poste qu’il occupe depuis une dizaine d’années, notamment au sein de salles de musiques actuelles et de festivals (Nancy Jazz Pulsations, MIMI Festival à Marseille, Musique Action à Vandoeuvre). Il s’intéresse en parallèle à la scène alternative et à la création contemporaine.
Ces expériences vont nourrir chez lui un sens de l’improvisation et de l’écriture, profondément marqué par la musicalité et l’espace scénique
Il choisit ensuite de se rapprocher de formes contemporaines, parfois improvisées, et oriente désormais son travail vers l’exploration des interactions entre son, mouvement et lumière.
Florence Decourcelle est comédienne à la Compagnie de l’Oiseau-Mouche depuis 1998. Dès son arrivée, elle se voit proposer un rôle dans Personnages, d’après Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello, mis en scène par Antonio Vigano et Julie Stanzak.
Elle multiplie ensuite les collaborations artistiques, se fondant avec plaisir dans les esthétiques variées des metteurs en scène qui l’invitent à rejoindre leur projet de création.
Elle a porté des textes classiques (Phèdre et Hippolyte, de Jean Racine, mis en scène par Sylvie Reteuna en 2004…) et des écritures contemporaines (par exemple Lapin LAPIN de Coline Serreau, mis en scène par Paul Laurent en 1999 ou Dans ma maison, Episode # 5 « Oiseau Mouche » de Christophe Piret, 2009), en passant par des auteurs qui ont marqué le XXème siècle comme Bertolt Brecht, avec La Mère, mis en scène par Françoise Delrue, dont elle garde une emprunte forte. Elle a aussi été marquée par son expérience dans Bintou, de Koffi Kwahulé, mis en scène par Vincent Goethals, qui traite de la question délicate de l’excision.
Florence Decourcelle a également pris part à deux créations abordant des sujets mythologiques, qu’elle affectionne particulièrement : Le Labyrinthe, mis en scène par Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna en 2000 et Une Odyssée, d’après Homère, mis en scène par Christophe Bihel en 2008.
Elle est sensible à l’écho que les spectacles dans lesquels elle joue crée avec notre société contemporaine, la vie d’aujourd’hui.
En 2011, elle s’approprie avec enthousiasme l’écriture foisonnante de Valère Novarina, en participant au trente-septième spectacle de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche : Sortir du corps, mis en scène par Cédric Orain.
En 2013, elle joue dans Pièce montée, création conçue par Bernadette A. Cette variation sur le sujet amoureux mêle des extraits de Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes et des paroles de spectateurs.
En 2015, aux côtés d’Hervé Lemeunier, elle interprète Défaut de fabrication de Jérôme Richer, une lecture mise en voix par Jacques Descorde.
En parallèle des rôles qu’elle interprète sur scène en tant que comédienne, elle transmet sa passion du métier et son savoir-faire théâtral en animant régulièrement des ateliers de pratique artistique auprès de publics de tout âge. Elle affectionne particulièrement les ateliers auprès du jeune public pour les qualités créatives et d’imagination que développent les enfants.
Après quelques expériences artistiques en Belgique, dans les domaines du théâtre et de la danse, Thierry Dupont intègre la compagnie de l’Oiseau-Mouche en 1990, à l’âge de 20 ans. Il est immédiatement invité à participer à des projets de créations, et enchaîne les spectacles : Aube, mis en scène par Christian Vasseur, Finir, Finir Encore… et Dramaticules de Samuel Beckett, puis All ze world, tous trois mis en scène par Stéphane verrue.
En 1993, sa rencontre avec François Cervantès sur Un Chemin Oublié marque le jeune acteur. La recherche proposée par le metteur en scène, favorisant l’implication des comédiens autour de temps d’improvisation, offre à Thierry Dupont un cadre d’épanouissement et de progression porteur.
Il est ensuite interprète dans Personnages, d’après Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello, mis en scène par Antonio Vigano et chorégraphié par Julie Stanzak, et dans Lapin LAPIN, de Coline Serreau, mis en scène par Paul Laurent.
En 2000, naît une complicité artistique intense avec Sylvie Reteuna, dont l’esthétique et la méthode de travail sont en adéquation avec la sensibilité du comédien. Ils collaboreront autour des trois créations mises en scène par l’artiste avec la Compagnie de l’Oiseau-Mouche : Le Labyrinthe en 2000 – spectacle co-mis en scène par Jean-Michel Rabeux –, Phèdre et Hippolyte de Jean Racine en 2004 et Le Roi Lear de William Shakespeare en 2006.
Thierry Dupont joue également dans L’Enfant de la Jungle (2005) et Une Odyssée (2008), mis en scène par Christophe Bihel.
En 2009, aboutit un projet de longue date, mis en scène par Christophe Piret : Dans ma maison # 5 « Oiseau Mouche ». Thierry Dupont s’épanouit dans l’univers intime de l’artiste, qui crée un espace propice à l’invention de langues, au déploiement de ses compétences de chanteur. L’envie de poursuivre l’aventure sur un projet musical avec Benjamin Delvalle, musicien participant au spectacle, devient évidence. Le concert Sinyaya Kozha (Une peau bleue) est ainsi créé en 2011.
Fascinée par les qualités rythmiques du jeu de Thierry Dupont et par la puissance de son timbre, Florence Lavaud l’invite en 2013 à rejoindre la distribution d’Un stoïque soldat de plomb. Son rôle, à mi-chemin entre le narrateur et l’homme musicien, lui permet de se glisser dans la peau d’un personnage-guide, variation inédite dans son parcours.
Chantal Esso nourrit depuis plusieurs années l’envie de mettre son goût de l’effort au service du spectacle vivant professionnel. Après une première expérience de la scène au sein de l’ESAT Cécilia à La Ferté sous Jouarre (77), elle rejoint le vivier des acteurs de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en février 2012, à l’âge de 27 ans.
Lors d’une des étapes de son admission au sein de la compagnie, elle interpelle Christian Rizzo, venu rencontrer les comédiens : « Ecriviez-vous des poèmes quand vous étiez petit, Christian Rizzo ? Et si oui qu’en reste-t-il dans vos spectacles aujourd’hui ? ». Elle garde de cet échange un souvenir marquant et se réjouit de rejoindre la distribution du spectacle De quoi tenir jusqu’à l’ombre quand Christian Rizzo le lui propose en mai 2012, soit trois mois après son arrivée à l’Oiseau-Mouche ! Cette première création professionnelle lui permet de développer ses affinités avec la danse, et son attirance pour le travail de groupe, justement mis à l’oeuvre sur le plateau.
La poursuite de son parcours professionnel au sein de l’Oiseau-Mouche est traversée de multiples stages artistiques et rencontres avec différents artistes qui confirment son attrait pour la danse et la rythmique des mots.
Elle est choisie en 2015 par Gérald Dumont qui lui propose de travailler avec le Théâtre K. – sa compagnie – sur la création du spectacle Uma Maria, Um José. La force de cette proposition l’emmène en tournée au Brésil et fait de Chantal Esso la première comédienne de l’Oiseau-Mouche à jouer dans ce pays.
Après une formation de 1997 à 1998 “Art et technique” à Montreuil, il travaille de 1998 à 2011 comme technicien polyvalent au CCAM, scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy. Il complète sa formation en 2005 et pendant un an à l’ISTS Avignon en “régie du spectacle”. Il s’occupe de la régie plateau et lumière de “la joueuse de go” en 2009, de « le non de Klara » en 2011 et de « Noces » en 2014 (Cie tout va bien), de « Dieu Gît dans les détails » (Cie la Mâchoire 36) en 2011.
Technicien son depuis 1994. En 1993 il obtient le Brevet de maitrise Audio à EMC (Malakoff)
Entre 1994 et 2000, il participe au sein de Lagoona (société de location de matériel de sonorisations) à de nombreux concerts, festivals et tournées : Artefacts, Oosphère, Le Printemps de Bourges, Nancy Jazz Pulsation, Musique action, Densités, Elie Kakou, Jean Marie Bigard, Thierry “titi” robin, TH8, The Ex, Filiamotsa, etc
Il collabore avec des musiciens en musique improvisée, en studio à l’occasion d’enregistrements et également avec des compagnies de théâtre dont il assure la mise en son (Cies « Les Mots du Vent », « Tout va bien ! »)
Après un BTS Electro-technique et une formation au dessin industriel, Cyril Cottet se forme au métier d’éclairagiste et de régisseur lumière à l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg et au métier d’éclairagiste de musée et d’exposition à l’ISTS, centre de formation à Avignon.
Il travaille depuis 2002 comme chef électricien et régisseur lumière pour différentes compagnies et différents lieux : Festival d’Opéra Lyrique d’Aix en Provence, collaboration avec Patrice Chéreau, Katie Mitchell, Simon McBurney ; Festival d’Avignon (à la cour d’Honneur du Palais des Papes), collaboration avec Olivier Py, Romeo Castelluci, Valère Novarina, Pina Bausch, Stanislas Nordey, Vincent Macaigne ; Tournée internationale et en France avec Zingaro, Cie Joël Pommerat (11 ans de tournée), Olivier Py (Roi Lear) et Stanislas Nordey.
Il réalise également les créations lumières de la compagnie Terrain Vague dirigée par Christophe Rauck.
Formé à Paris dans les années 90, il rejoint les Roland furieux pour partager l’aventure d’une compagnie et former avec Laetitia Pitz un binôme en multipliant les aventures artistiques : Un caprice et On ne badine pas avec l’amour d’ Alfred de Musset tout d’abord, puis Quartett de Heiner Müller dont il signe la mise en scène, et enfin Exterminez toutes ces brutes de Sven Lindqvist, projet qui annonce la séparation du duo artistique et l’exploration d’autres chantiers de création. Valéry Plancke multiplie les échanges avec le Théâtre du Jarnisy (L’Orélie, et l’Encyclopédie de l’Intime, spectacles mis en scène par Bernard Beuvelot) et crée en 2004 la compagnie Carlos Dogman. A la demande de Catherine Scharff, il crée pour l’ouverture de saison du Centre Culturel Pablo Picasso de Blénod les PAM, De l’amour de Jean-Louis Bauer qu’il interprète et met en scène avec son complice Yves Thouvenel. Il est interprète, en 2005, au sein de la Cie Carlos Dogman, dans « La mouche » de Vadim Levanov, au sein du Théâtre du Jarnisy, dans « Juste la fin du monde » de Jean-Luc Lagarce en 2006, et dans « la bonne âme du Se-Tchouan » de B.Brecht en 2008, et en 2008 dans « Mansarde à Paris » de Mateï Visniec mis en scène par Radu Afrim.